samedi 31 janvier 2009

Qui suis-je (moi émois4)


Ayant pris conscience que je faisais partie de façon irrémédiable et définitive de ce monde, j'ai confusément senti que j'allais devoir me faire ma place. Je décidai donc d'investir ma mère, de prendre possession de son corps, d'affirmer ma prééminence. Je devais me prémunir contre une éventuelle concurrence en marquant mon territoire. Il était vital de créer les conditions d'une satisfaction immédiate de mes besoins et ce quelque soit l'heure ou le lieu. Etant un bébé commun, la bouche était la voie principale empruntée par les élément concourant à la satisfaction de mes sens.

Cette dernière phrase met en évidence le fait que la vie du bébé n'est qu'ambiguité, confusion. Quand j'y repense et dieu sait que c'est fréquent, je me dit que toute ma sexualité tient dans cette semaine, à l'époque c'était une semaine voire plus, que j'ai passé à la maternité. Vous allez me dire qu'il n'y a pas besoin d'avoir lu tout Laurence Pernoud, dieu ait son âme, pour le savoir. Mais notre vie est truffée de ces choses que l'on sait sans les comprendre, sans jamais y penser. Voilà pourquoi j'ai décidé de revoir ou plutôt de voir le film de ma vie, ne me refusant rien, ni les arrêts sur images, ni les retour en arrière, ni les gros plans. Comme ce film ne passera pas devant la commission de censure, il est recommandé aux âmes sensibles et autres adeptes du sans les mains de n'en user qu'avec parcimonie.

jeudi 29 janvier 2009

En plein coeur



Ceci est une suite animée de la manifestation. Manifestement les manifestants non rien à dire.
Le témoignage, cf le commentaire, du Havre, bourgade qui a toujours souffert d'un complexe d'infériorité par rapport à la métropole à vocation européenne qu'est Rouen, a mis en évidence le caractère quelque peu maussade de mon compte rendu. J'ai bien réfléchi, en fait nous avons beaucoup ri aujourd'hui. Si nous avons pleuré c'est sur les juges d'instruction.

Au coeur de la manif


C'est par un matin froid et gris que nous nous sommes rendus sur les lieux. Les drapeaux, les sonos et les prolos. Ils étaient tous là, soulagés de se voir si nombreux. A chaque groupe son point de rendez-vous. Le manifestant n'est ni échangiste ni mélangiste. Il révèle à chaque fois son instinct grégaire à l'abri de sa banderole, de son slogan. Comme disait Georges Séguy en son temps, le parti communiste c'est le parti communiste, la CGT c'est la CGT! Un message personnel pour mon gars Pierre, je n'ai pas vu la queue d'un "militant" du SNALC. Je te pose la question, Pierre, où étaient tes amis?

Malgré son succès, confirmé par les ex RG, cette manifestation m'a laissé une curieuse impression. Je n'ai pas ressenti de frisson, je n'ai pas décelé dans les regards la satisfaction d'être ensemble, l'envie de recommencer, comme si les têtes étaient ailleurs. Le ciel plombé y était peut-être pour quelque chose.

Il est probable que l'année qui vient de commencer se caractérisera par sa brutalité envers ceux qui n'ont plus de défense. Nous devons, nous devrons faire preuve de solidarité.

Cliquez sur la vignette ci-dessous et vous aurez accès à l'album.

photos manif 29-01-09


mercredi 28 janvier 2009

Cher Stéphane


Sache que je partage ton point de vue sur le fait qu'il y a dévoiement de l'esprit de la grève lorsqu'elle est ainsi à répétition et qu'elle a pour conséquence l'exaspération des usagers. Comme l'on dit, ce type de comportement est contre productif.

Ma chronique était une modeste réponse aux propos provocateurs de certains hommes politiques, une réaction au manque de clarté de la politique économique menée, au fait que notre président ne s'est toujours pas adressé à la nation pour nous exposer sa vision de la crise et les mesures globales qu'il souhaite mettre en oeuvre.

J'entends que les réformes sont nécessaires mais j'ai le sentiment que le dialogue, la concertation sont de moins en moins une réalité. Ne parlant que pour moi, j'ai besoin de comprendre, de me référer à un projet que je ne discerne pas.

Qui suis-je (moi émois 3)



Ce cache-cache sexuel a duré de long mois. A cette époque j'étais enfant unique. Il m'était donc impossible de faire des comparaisons. Etant le fruit de l'amour d'un couple conventionnel, mon regard aurait pu croiser le loup paternel. Durant les premiers mois de mon existence, j'ai passé mes nuits dans la chambre parentale. Cette localisation m'a toujours étonné. Je l'ai vécu comme une source de traumatisme.

J'ai passé mes premiers mois dans un environnement presque exclusivement féminin. J'ai, après m'être frotté à une intime réalité, d'abord été réceptionné dans les bras de la sage-femme qui est la première personne dont j'ai distinctement entendu la voix. Ce n'est que beaucoup plus tard que j'apprendrais qu'elle avait dit "C'est un garçon". Encore enduit des fluides maternels, j'ai été déposé sur le ventre de ma mère. Sur le coup je n'ai pas pleuré, persuadé que j'allais retourner là d'où je venais. C'est lorsque que l'on m'a lavé et emmailloté que "le doute en moi s'est immiscé". Ensuite, un inconnu a fait quelques apparitions agrémentées de vagues sourires. Ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai pu l'identifier comme étant mon père. Mais dès sa première visite j'ai eu un mauvais pré-sentiment. Ce que je n'ai pas apprécié c'est qu'il apparaisse à l'improviste. Ce qui était d'autant plus gênant que parfois j'avais le sein de ma mère dans la bouche, ce qui chez moi avait pour effet de provoquer une crispation. Mes gencives édentées se refermaient sur le tétons. Les jours passant, j'ai dû me rendre à l'évidence que je resterai définitivement dehors.

lundi 26 janvier 2009

Mon ami Fredo

Chaque jour, ne doutant de rien, mon ami Frédo repousse les limites de la bêtise. Pendant un temps, je me suis dit que c'était un provocateur, un peu lourd mais pas dupe de ses propres propos. Que nenni, il croit en ce qu'il dit le bougre. Il n'est plus le porte-parole de l'UMP mais celui des français et plus particulièrement celui des français qui souffrent, des français pris en otages par les syndicats, des français que les grévistes empêchent de travailler.

Je vous livre les dernières saillies de mon gars Freddy qui se suffisent à elles même
"On peut parfaitement imaginer des sanctions financières contre des syndicalistes qui génèreraient des dégâts pour la sécurité, ou ayant un coût économique pour la collectivité. Et on peut imaginer que soit engagée leur responsabilité personnelle" L'imagination est au pouvoir.

"si l'on veut protéger le droit de grève, il faut mettre en place un arsenal juridique qui lutte contre les abus". Vous aurez remarqué le mot arsenal.

"c'est justement pour que les gens ne s'en rendent pas compte (qu'il y a grève) qu'il faut que l'on continue de modifier (la loi) pour éviter qu'il y ait des abus".
Bien que cette phrase soit un peu confuse, on devine l'idée générale.

Certainement remis de la culotte qu'il a prise au Sénat notre ex jeune giscardien Raffarin y est allé de son couplet en affirmant "Ce qui me frappe, c'est qu'il n'y a pas un thème central, c'est une manifestation, une grève un peu ramasse-tout et quand on ramasse tout, en fait on n'exprime pas grand chose" Que veut-il dire?

dimanche 25 janvier 2009

Et une quiche, une



"Ce n'est pas nécessairement la meilleure réponse en ce moment aux problèmes que traverse le pays que de chercher à mettre beaucoup de gens dans la rue (...) Il y a d'autres pays qui ne passent pas leur temps à faire grève"

Une fois n'est pas coutume, j'ai commencé par la phrase. Pour résumer, l'ami Eric Woerth, notre ministre du budget, dont l'une des caractéristiques est de dire "Restons sérieux" lorsqu'un contradicteur a l'idée saugrenue de le contredire, estime que ce n'est pas le bon moment pour faire la grève. Autrement dit, la grève oui mais quand tout va bien.

Ce que je peux dire à l'ami Eric, c'est que la grève n'a pas pour objet d'être une réponse aux problèmes. C'est un message à ceux, démocratiquement élus, qui nous dirigent. Le contenu du message est le suivant "Nous sommes bien placés pour savoir qu'il y a des problèmes, nous estimons que les mesures prises ne permettront pas à elle seules de résoudre ces problèmes, nous voulons en débattre."

Vous remarquerez que le gars Eric considère que les salariés qui manifesteront jeudi sont un troupeau de gnous croisés avec des veaux quand il précise "de chercher à mettre beaucoup de gens dans la rue" A l'évidence il préfère qu'il y ait "beaucoup de gens dans la rue" mais pour les soldes. Insidieusement nous en revenons à la distinction bon citoyen-mauvais citoyen. Après le conservateur, le banquier, le gréviste est le troisième bouc émissaire qui empêche le gouvernement de réussir.

En cette période difficile pour certains de nos concitoyens, il serait intelligent de se dire que puisqu'il y a un mouvement social, écoutons le message qui nous est adressé. Ensuite il sera de notre responsabilité d'en tenir compte ou pas. Mais non, quelque peu méprisant, le gars Eric nous reproche d'être toujours en grève, rejoignant en cela le gars Dassault qui à longueur d'interview traite les français de fainéants. La grève est un moyen de faire vivre la démocratie entre deux élections. Mais pourquoi mon copain Eric serait-il inquiet puisque notre président, sourire aux lèvres, nous a dit que maintenant quand il y a grève, personne ne s'en aperçoit.

Je ne vais pas commenter tous les propos de mon ami Eric mais il est très instructif de lire l'ensemble de ses propos. C'est pourquoi vous les trouverez ci-après. Après cela vous aurez peut-être envie de lui dire "Restons sérieux".



Le recours à la grève en temps de crise économique et financière n'est pas la meilleure méthode pour répondre aux problèmes de la France, a estimé dimanche le ministre du Budget, Eric Woerth.

"Ce n'est pas nécessairement la meilleure réponse en ce moment aux problèmes que traverse le pays que de chercher à mettre beaucoup de gens dans la rue (...) Il y a d'autres pays qui ne passent pas leur temps à faire grève", a-t-il estimé sur Radio J.

"Je crois que la bonne réponse aujourd'hui, c'est quand même de partager ensemble nos difficultés pour trouver des réponses collectives", a-t-il ajouté.

Il commentait la journée d'action nationale qui doit rassembler la fonction publique et le privé jeudi en France pour une journée de grève et de manifestations.

Le ministre prédit que le mouvement sera un succès en termes de participation.

"Je suis très soucieux de cette grève, je pense qu'il y aura du monde dans la rue. Je vois bien que les blogs marchent à fond, que tout le monde, même le PS, appelle à défiler dans la rue", a-t-il dit.

En faisant allusion à la tempête qui a frappé le pays samedi dans le Sud-Ouest, il a déploré ce mouvement qui détonne selon lui avec la conjoncture.

"D'abord le pays traverse une crise comme jamais il n'a traversé et puis, on le voit bien, dans le Sud-Ouest où beaucoup de gens sont dans le malheur, est-ce une vraie réponse au fond que d'engager des grèves de transport, d'embêter les gens ?", s'est-il demandé.

Il déplore que les mouvements sociaux, à ses yeux, se radicalisent, en reprenant l'exemple d'un mouvement ayant amené la fermeture il y a quelques jours de la gare Saint-Lazare pendant une journée.

"On voit la violence monter avec des mouvements sociaux de plus en plus incontrôlés, avec des groupuscules de plus en plus incontrôlables", regrette-t-il.

jeudi 22 janvier 2009

Premier cri (moi émois chap2)





"Une fois expulsé par la femme qui se révèlera être ma mère, après que j'ai établi le lien entre nous deux, le cordon fut coupé. Ayant certainement la tête ailleurs, mon premier cri ne fut pas spontané. Une claque sur les fesses assénée par la sage-femme me rappela à mes devoirs élémentaires de nouveau-né. Je reste persuadé encore aujourd'hui que cette claque ne fut pas sans influence sur ma sexualité. Ces premières minutes de ma vie me furent rapportées par un témoin de la scène.

Sur le moment je n'ai pas réussi à déterminer si j'étais un garçon ou une fille. Si j'avais été plus attentif peut-être aurais-je pu déceler des indices sur les visages. Mon père, c'était encore l'habitude à l'époque, n'était pas présent. C'est en regardant le visage de son père que l'on peut, sans grand risque de se tromper, déterminer de quel sexe on est. De toute façon, le savoir à cet âge est sans intérêt. Passées les quelques minutes de la naissance, pendant lesquelles vous passez de main en main, il ne vous est plus possible, pendant plusieurs mois, de découvrir si vous êtes slip ou petite culotte.

J'ai rapidement été affublé d'une couche et d'une tenue unisexe qui ne me permettaient aucune conclusion. Lorsque ma mère me changeait, j'étais sur le dos, le regard fixé sur le plafond. S'interposait parfois le visage maternel. Bien que je bénéficiais d'une toilette intime quatre à cinq fois par jour, l'ampleur des reliefs n'était pas déterminant, d'autant que la poche centrale était encore en attente de remplissage. Ni douleur, ni plaisir.

mardi 20 janvier 2009

Mon ami Frédo



Là où il passe, le parfum de la bêtise flotte durant de longues heures. Frédéric Lefebvre est, en début de semaine, intervenu sur LCI. Mon copain Fred a un avis sur tout. Avec lui nous constatons qu'avoir un avis sur tout ne nécessite pas une connaissance approfondie des sujets abordés. Ce qui est important dans la réponse à la question du journaliste ce sont les premiers mots. L'entame de réponse comme pourraient le dire les journalistes sportifs. Mon gars Frédo aime bien le verbe savoir "tout le monde sait, chacun sait, vous savez..." Il est aussi l'auteur de phrases curieuses comme "Je vous confirme, il y aura sans doute...". C'est vrai, je cherche la petite bête mais j'aime bien le taquiner. Il est vrai que en tant que groopie de notre président il se sent peut-être obligé d'adopter sa syntaxe.

Gaza a été le premier sujet abordé. D'après mon Frédo, c'est grâce au courage, au sens des responsabilités de notre président que le problème est en passe d'être réglé, tout comme il a restauré la démocratie en Chine. Je veux bien le croire, mais ce qui est exaspérant c'est qu'en écoutant mon gars Fred on comprend que pour lui ce qui est le plus important c'est moins l'accord de cessez le feu que le fait que ce soit notre président qui en serait à l'origine. Cette glorification confine au culte de la personnalité. Il n'y a qu'une vérité. Ensuite mon ami Fred nous dit que les habitants de Gaza, vivant dans une prison à ciel ouvert, "sont tenus à l'écart de la vie économique".

Interrogé sur les dirigeants des banques, concernant ceux qui ne renonceraient pas à leur bonus, le mec Freddy déclare "nous les désignerons à l'opinion publique". J'ai envie d'ajouter qu'ils seront lynchés en place publique et que leur famille devra porter une étoile dorée. La production industrielle de propos démagogiques conduit à toutes les bassesses. Sur sa lancée, il affirme que les banques n'ont pas répercuté la baisse des taux. Il suffit de prendre la peine de se renseigner pour apprendre que les taux ont baissé sensiblement depuis le mois de décembre. Par contre, il est vrai que le secteur bancaire est plus sélectif. Avec le conservateur, le banquier est le deuxième bouc émissaire qui atténue les effets de la politique gouvernementale.

Pour faire bonne mesure, mon Frédo nous gratifie de son couplet défense des usagers, citoyens les plus modestes, contre les syndicats irresponsables dont "les gens comme sud qui ne respectent pas la démocratie" Il précise que ces gens abusent du droit de grève et devraient être condamnés par la justice et interdits de mandat syndical.

Pour terminer je souhaite vous faire part de la tristesse qui m'a envahi lorsque j'ai appris que mon ami Frédo ne serait plus porte parole de l'UMP. Je me suis ressaisi en me disant que cela ne l'empêcherait pas de parler.

C pas gagné

Qui, en ce mardi 20 janvier, a dit"J'écoute mais je tiens pas compte"?

Tout pareil

Il me revient en mémoire ces paroles de l'Internationale."Il n'est pas de sauveur suprême ! Ni dieu, ni césar, ni tribun!Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes"

Paroles quelque peu martiales mais qui s'imposent. Faut-il que nous soyons désespérés pour investir ainsi dans un seul homme. Jusqu'à nos hommes politiques qui, comme une litanie du dernier espoir, égrènent ce qu'ils attendent du nouveau président étasunien comme les enfants envoient leur liste au Père Noël. Il est d'ailleurs curieux d'entendre notre premier ministre demander à Obama qu'il s'engage sur cette tarte à la crème qui a pour nom la moralisation du capitalisme financier, sur le réchauffement climatique etc... ce qui en creux est une critique de l'ère Bush. Question: pourquoi ne l'a-t-il pas fait avant? Comme je l'ai entendu, il ne faut pas oublier que notre ami Obama est avant tout américain.



Même si il ne joue pas dans la même cour, nous avons nous aussi élu notre sauveur, notre homme providentiel. Après nous avoir dit que tout était possible, ce qui d'une certaine façon se confirme, il tente de plus en plus souvent de nous expliquer que se sont les autres qui l'empêchent de réformer comme il s'y était engagé. Il se heurte au conservatisme, nous dit-il. Toute personne qui n'adhère pas à sa politique est un conservateur. Si il n'y avait pas les autres...

lundi 19 janvier 2009

Pourquoi moi (moi émois chap1)

"Je ne suis pas exhibitionniste et je vais pourtant vous raconter ma vie sexuelle. Pour tout vous dire, cette idée ne m'est pas venue spontanément. Cette idée n'est d'ailleurs pas de moi. C'était un soir. J'hésitais à aller me coucher. L'écran devant les yeux, la souris en main j'allais de blog en blog, de page en page. Les couches d'ennui s'accumulaient. En règle générale, je ne regarde que les photos. Les textes sont, à de rares exceptions, sans intérêt.

Entre deux clics sont apparus en lettres grasses "Votre sexe m'intéresse". Allez savoir pourquoi, je l'ai pris pour moi. Comme si une voix s'adressait à moi. A ce moment précis de ma vie, celles ou ceux que mon sexe intéressait n'étaient pas légion. Celui ou celle qui semblait s'en préoccuper me promettait qu'il serait mis en valeur, du moins son histoire. Mon interlocuteur souhaitait constituer une anthologie qui ferait l'objet d'une publication. Comme prix de mon histoire il s'engageait à donner corps au fantasme dont je lui ferais part à la fin de mon histoire, fantasme qui devait être en rapport avec l'objet de son intérêt. Tout ceci était rédigé dans un contrat que je n'avais qu'à signer et dans lequel il était précisé que je devais m'en tenir à la vérité sans chercher à gonfler les choses.

Je lui transmettrais à mon rythme l'histoire sous forme de chapitres courts. Je me suis dit que j'allais adopter l'ordre chronologique. Deux questions se sont imposées. Quelle définition pourrais-je donner à ma vie sexuelle et quand avait-elle commencé? "

dimanche 18 janvier 2009

Fermeture de la busherie



Laura et W vont donc rendre leur tablier. Je ne vais pratiquement pas en rajouter. Tout a dû être écrit et puis les faits parlent pour lui.

Pour ce qui concerne Laura, il ne lui aura manqué que la parole.

Quant à W, comme war, worst, whoua, il doit être celui qui a le plus souvent brandi dieu pour justifier, pour expliquer sa politique. Héros d'une Amérique paranoïaque aux relents de maccarthysme, il est à son tour devenu le pestiféré, le bouc-émissaire de tous ceux qui soutenaient de toute leur âme la croisade contre l'axe du mal. Ce pays consomme du héros comme une denrée périssable.

Voilà, laissant derrière lui un bordel sans nom, W s'en va tranquillement, l'air de rien. Une question, à part des conneries, qu'a-t-il fait pendant huit ans?

samedi 17 janvier 2009

Et une quiche une



Inutile de vous faire le dessin d'un destin, vous avez deviné la raison de ce choix. Je dois, d'honneur en la circonstance, vous avouer que j'ai hésité tant le candidat semble évident. Et pourquoi mon ami Eric n'aurait-il pas emprunté le chemin de Damas?

Quoiqu'il en soit, ses premiers propos sont rassurants, cet homme a du coeur. La preuve en est qu'il a précisé qu'il ne ferait preuve d'"aucun laxisme" dans la lutte contre l'immigration illégale tout en soulignant qu'il fallait avoir "un peu de sensibilité et d'humanité".
Il ajoute que ce travail, "je vais le faire, à titre personnel, avec fermeté et humanité".

Quand les mots n'ont aucun sens. "Soyez assurés que je prendrai mes responsabilités".

vendredi 16 janvier 2009

Brice brille (2)



Les obstacles étaient des défis, des promesses de découvertes. Les entraves n'étaient que les propres limites de l'homme. Déjà et peut-être dès la première seconde, il était possible de dire "Il n'est de richesse que d'homme". Les sources étaient communes et alimentaient les cours d'eau. Qui aurait pu faire le tri avant qu'ils ne se jettent dans l'océan?

Ils étaient l'ébauche, l'inspiration de ce que nous allions être, partageant une seule et même origine. L'identité n'était que la distinction des richesses individuelles qui formaient un trésor commun. Le monde était ouvert.

Et comme sous l'effet d'une contraction des esprits, l'origine est devenue plurielle, l'identité s'est hérissée de pointes qui finirent par ne plus être rétractables. L'immense est devenu petit, le mouvement s'est figé, englué dans la peur qui nous était décrite. Ce que nous voulions être se diluait dans les voix de la raison. Nous finissions par être persuadé que nous devions être protégés. Persuadés que ceux qui savent avaient raison, nous avons oublié, nous avons renoncé, regardant avec anxiété le désert des tartares. Ne distinguions-nous pas un nuage de poussière?

Avions-nous déjà versé notre dernière larme?

jeudi 15 janvier 2009

Retour sur le sexe du pape

Tout compte fait, à la demande générale, je vais vous raconter une vie sexuelle. Il y aura probablement des recoupements avec la mienne mais ce ne sera pas tout à fait la mienne ni...

J'ai lu je ne sais plus où, que le foetus avait une vie sexuelle. De mon point de vue, c'est prématuré. Je ferai donc l'impasse sur cette période, d'autant que d'un point de vue moral, l'activité sexuelle dans un tel lieu me semble contestable.

Par commodité stylistique, le narrateur, qui est un garçon, sera le héros et donc s'exprimera à la première personne. Je vous le précise car je ne voudrais pas qu'il y ait confusion dans votre esprit.

Voilà. Si tout se passe bien, je commencerai lundi.

mercredi 14 janvier 2009

Brice brille (1)


Quand Brice fait Hortefeux de tous bois.

Imaginons le monde. Si l'imagination n'est pas votre fort, prenez un globe terrestre, faites le tourner, regardez-le de loin, de près. La terre et l'eau, des continents et des océans. La meilleure position est sans doute dans une station orbitale d'où l'on voit du bleu, du vert et du blanc, tout cela répartie selon une harmonie qui fascine. Emerveillés, nous regardons en silence.

Ensuite imaginons notre Terre il y a quelques milliers d'années. Nous nous rapprochons et regardons plus attentivement l'Afrique. Que voyons nous? Des femmes et des hommes qui ont décidé de quitter l'endroit où ils sont pour aller voir ailleurs. Ceux qui partent ne seront probablement pas ceux qui arriveront. Vous allez me dire, à juste raison, que la femme et l'homme n'arrivent jamais mais passent. Pour être plus précis, nous dirons que l'équilibre est rompu dès l'instant où l'un d'entre eux a décidé qu'il était arrivé. Nomade, tout ce petit monde va se croiser, se multiplier. L'intelligence, la curiosité, le courage, l'envie vont faire le reste. Même si elle ne se donnait pas facilement notre Terre n'attendait que d'être prise.

La Terre et les nomades formaient un tout. Comme les cellules d'un corps en croissance, ils étaient de plus en plus nombreux, les suivants, comme les précédents, partant à la conquête de l'horizon. Les obstacles étaient le fait de la nature.

mardi 13 janvier 2009

Retour sur le sexe du pape








Je ne sais pas vous mais moi je ne m'occupe pas du sexe des autres. Comme il en est souvent des affirmations, celle-ci est à nuancer. Dois-je vous parler de la nuance? Vous vous doutez bien que cette nuance n'en est pas une. Par ailleurs s'occuper n'est, en la circonstance, pas un verbe très élégant. Si je n'y prends pas garde je vais finir par vous parler de ma vie sexuelle. Ce n'est pas que je m'y refuse, encore faudrait-il qu'elle soit passionnante, mais n'ayant plus une activité sexuelle exclusivement onaniste (mot qui n'existe pas)depuis déjà plusieurs années, mon propos ferait mention de personnes ayant réellement existé. Remarquez, à bien y réfléchir, elles ne sont pas, contrairement à ce qui se dit ici et là, si nombreuses. Il est possible que comparer à celle du pape, ma vie sexuelle s'apparente à celle au sein d'un harem. Mais le pape n'a-t-il pas plutôt une mort sexuelle sans que l'on puisse la qualifier de petite.

Il reste donc la masturbation, sujet éternellement tabou. Le mot en lui même ne fait pas rêver. C'est plutôt un terme technique, genre Ikéa, le truc à monter soi-même. Je n'aborde là que l'onanisme. En consultant le dictionnaire j'ai découvert, ne riez pas, que ce mot se rapportait uniquement aux hommes. Malgré tout, en ce domaine la technique a son importance. Dire "je me suis masturbé", ce que l'on dit rarement, ne veut rien dire. Il ne présume que d'un résultat et nombreux témoignent que le meuble n'est pas toujours bien monté.

lundi 12 janvier 2009

Entre deux



Je ne suis pas sûr qu'il soit très chaud!

samedi 10 janvier 2009

Et une quiche, une

Comme vous le savez, le pape est très attentif à notre sexualité, comme Alain Peyrefitte se souciait de la liberté d'expression des journaliste de l'ORTF.
Cette attention est souvent un sujet de plaisanterie alors que...

L'autre jour, n'ayant rien de particulier à faire, car je fais partie de ces gens qui n'ont pas toujours quelque chose à faire, je me demandais à quoi pouvait bien penser le pape quand il faisait pipi, tenant entre ses doigts son sexe (j'écris sexe mais je pense queue). Le regarde-t-il? Ce contact évoque-t-il des souvenirs qui aujourd'hui le font tendrement sourire? A-t-il des regrets? Est-il le contre exemple vivant du postulat "La fonction crée l'organe"? Mais je ne suis pas là pour me préoccuper de la sexualité du pape.

Cette semaine, la quiche est remise au Vatican qui, en désespoir de cause, se lance dans l'éco-sexe. Par l'intermédiaire de l'Osservatore Romano, le vatican a fait savoir que la pilule aurait "depuis des années des effets dévastateurs sur l'environnement". En effet, cette pollution environnementale causée par la pilule serait due aux "tonnes d'hormones" relâchées "dans la nature" à travers les urines des femmes qui la prennent. Alors non seulement ces salopes en chaleur permanente forniquent à tout va, mais en plus elles déversent sans vergogne leurs hormones dans la nature.

Les scientifiques catholiques disposent de "suffisamment de données pour affirmer qu'une cause non négligeable de l'infertilité masculine (marquée par une baisse constante du nombre de spermatozoïdes chez l'homme) en Occident est la pollution environnementale provoquée par la pilule". C'est un complot. Dès demain j'arrête de boire de l'urine.

vendredi 9 janvier 2009

Sans délai

Encore dans l'ombre matinale de la chambre, seul dans le lit qui, déserté par ma moitié sous prétexte qu'elle doit aller travailler, se refroidissait comme le cadavre d'un amour que le soleil couchant ne manquerait pas de faire renaître, je pensais. Je pensais à la beauté qui n'a pas d'âge. Tout en pensant je me disais qu'il était certainement possible de ne pas être beau. Bien sûr, pas tout le temps mais par exemple quand on est chez soi. Le matin quand il fait noir dans la chambre, dans la salle de bain porte close, dans les toilettes quand on a mis le verrou. A la réflexion, les toilettes sont le lieu idéal où, faisant fi de toute pudeur, nous déballons toute notre mocheté.

Donc, hier matin je me suis dit qu'il n'y avait pas de raison. Une fois parvenu dans la salle de bain et dévêtu, je me suis regardé droit dans les yeux, de profil, de dos. Je ne le ferais pas tous les jours, j'ai vu plus ou moins ce que je m'attendais à voir mais je ne pourrai pas dire que je ne savais pas. Et puis pour tout vous dire, tout n'est pas à jeter. C'est comme dans le boeuf, tout dépend de l'usage que vous en faites. Vous avez les morceaux qui se mangent saignants et d'autres qu'il faut laisser mijoter qui avec le temps sont de plus en plus nombreux. Nous aurons l'occasion d'y revenir.

He can



Il y a quelque temps, graphiques à l'appui, je vous tenais informés des effets de la politique économique du gouvernement dont ma copine Christine Lagaffe vantait les résultats positifs. Je me suis dit qu'il serait instructif de continuer à vous tenir informé.

Voici également des nouvelles du plan de relance de 26 milliards. Comme il se doit, il a été très critiqué. Un certain nombre "d'observateurs" ont rapidement diagnostiqué qu'un deuxième plan serait nécessaire, critique qui a provoqué la cacophonie au sommet de l'Etat. A juste titre, Patrick Devedjan a fait remarquer qu'il fallait attendre qu'il soit mis en oeuvre, début 2009, pour pouvoir juger de ses effets, ce qui n'avait pas empêché ma copine Cricri de chiffrer ses effets sur la croissance. Mais c'est notre président, impatient comme un enfant à trois jours de Noël, qui n'a pas pu se retenir, il y a quelques jours, de proclamer que les effets positifs du plan de relance se faisaient déjà sentir. Quant à savoir quels sont ces effets. Après l'application d'une loi avant son vote, voici la résolution d'un problème avant son traitement. Je suggère à notre président, sans rien en dire à personne, de ne pas injecter les 26 milliards.

jeudi 8 janvier 2009

Passe temps




Au hasard des clics, j'ai découvert le site d'une photographe, Annet Van Der Voort, qui cherche à photographier le temps qui passe. Elle photographie une femme centenaire et met en face la photo d'une miss qui aurait le même âge. Ce qui lui fait dire que la beauté n'a pas d'âge. Elle évolue avec le temps. C'est un concept que j'aime bien.



Le matin, il m'arrive, lors de ma première apparition dans la salle de bain, d'oublier que le temps a passé et par habitude je me regarde et me vois dans la glace. Le temps passe sur mon visage comme les pneus d'un poids lourd sur une plaque de goudron ramollie par le soleil. De profondes marques soulignent mon âge. Parfois je me demande si l'on est pas déjà l'année prochaine. Le temps ne temporise pas. Il ne fait pas semblant. Il façonne, sculpte. D'une certaine façon, chaque jour il fait de nous une nouvelle oeuvre d'art.

mercredi 7 janvier 2009

Et une quiche, une (2)



Comme je vous le disais, disposant du don de l'ubiquité spatio-temporelle, notre président nous a parlé. Que nous a-t-il dit? Pour résumer, le pire est devant nous, ce que, le regardant, je n'ai pu que confirmer. Remarque mesquine, je vous le concède.

Il a réaffirmé, sans nuance, l'égalité de tous les citoyens en disant "Pour tous les Français, cette année a été difficile. La crise économique et financière mondiale est venue ajouter son lot de peines et de souffrances. Chacun d’entre vous en subit les conséquences." Il aurait pu ajouter "De François Pinault à Mauricette Dujonc".

Ensuite il tient à préciser "Face à cette crise je mesure la responsabilité qui est la mienne." et il prend la peine d'ajouter "Cette responsabilité je l’assumerai." Fallait-il l'applaudir? Il conclut ce chapitre par "Depuis que les difficultés sont apparues je vous ai toujours dit la vérité et j’ai agi. C’était mon devoir". Devons-nous le remercier? Il est à remarquer que depuis le début de cette crise, notre président n'a pas une seule fois jugé utile d'expliquer officiellement à ses concitoyens sa vision de la crise et son projet pour réformer appelons ça le capitalisme.

Comme nous tous, attaché à l'équité et à la justice, il nous dit qu'il faudra "sanctionner les excès inacceptables qui vous ont scandalisés à juste titre, pour redonner à la dimension humaine toute sa place dans l’économie". Jusqu'ici, seuls les lampistes ont eu à rendre des comptes et pour ce qui est de l'humain, les salariés restent et demeurent la première variable d'ajustement depuis le début de cette crise. Il nous dit pourtant "ce sont les emplois de tous qu’il faut désormais sauver".

Ensuite, il nous parle à plusieurs reprise de solidarité sans expliquer sa conception de cette valeur. Il précise que chacun devra faire des efforts sans nous préciser ce que cela recouvre. La phrase "Ainsi, nous deviendrons plus compétitifs, plus innovants" me fait penser que peu de choses changeront dans l'avenir..

Globalement, il est volontariste mais ne prend aucun engagement et persiste dans la confusion entre activités productrices de richesses et valeur en nous disant "nous préserverons les valeurs qui font notre spécificité : le travail, l’effort, le mérite, la laïcité et la solidarité, sans laquelle aucun effort n’est acceptable".

"Il faudra" nous a-t-il dit. Ces voeux peuvent se résumer par la formule "Marche ou crève".

dimanche 4 janvier 2009

Ame



Le temps use les croix et sculpte l'oubli
Vaisseaux fantômes, les pierres sombrent
La chaleur des âmes aimées n'est plus ici
Alignée, la vie n'est plus que décombres

J'ai froid, j'entends mes pas dans l'allée
Les cailloux sont prisonniers du sol gelé
Tout est figé,seule la douleur est vivante
L'horizon disparu, le dernier instant me hante

Sur le chemin, les pensées ont déserté mon esprit
Les alignements n'offrent que le vide sans âme
Mon amour ne pourrait être en cette terre durcie
C'est en vain qu'ici je suis venu chercher le calme

Je la porte en moi mais ne lui donnerai pas la vie
Je la porte en moi mais n'entendrai plus aucun cri
Je la porte en moi et je vis de pouvoir lui écrire
Je la porte en moi et le jour, m'apparait son sourire

Et une quiche, une (1)

C'est avec retard qu'elle arrive sur la table du premier d'entre nous.

Il est debout derrière son pupitre qu'il tient à deux mains. Il est là face à nous mais nous savons qu'il n'est pas là. Il nous parle mais il est ailleurs. Nous ne savons pas où. Peut-être fait-il la même chose que nous. Il écoute celui qui est derrière son pupitre. L'homme qu'il écoute n'est déjà plus celui qu'il est.
Ca ne passe pas. C'est comme si il faisait deux choses en même temps. Quand il nous parlait nous faisions nous-même autre chose et quand nous l'écoutons il ne nous parle plus, il ne pense peut-être même plus à nous.

Pour tout vous dire, j'ai fait la même chose que lui. J'ai écouté ses voeux plusieurs jours après tout en pensant à ce que j'allais écrire à propos de ce qu'il disait. Vous vous dites que je suis encore allé lui chercher des poux dans la tête mais vous vous méprenez. Je suis en quête d'un président irréprochable en tous points et je veux que le notre le soit.

Sur la forme, son intervention était très moyenne. Sa bonne volonté est perceptible mais son écriture souffre de trop nombreuses lacunes qui altèrent la force de son message. Comme le disent les journalistes sportifs, il a fait une mauvaise entame de discours. A l'évidence il n'était pas bien en place. A plusieurs reprises il dit "je veux penser à ceux..." Cela donne l'impression d'être une mauvaise traduction anglais-français et je me disais que plutôt que de vouloir penser pourquoi ne pense-t-il pas?

à suivre

jeudi 1 janvier 2009

Résolutions



Il y a loin de la résolution à la révolution. Un S comme salutaire, comme salut Terre, ce singulier S du pluriel, plusieurs alors que l'on se sent seul. Un V comme victoire, comme vagabonder comme je laisse mon esprit le faire. Passer d'une pensée à l'autre, sans logique si ce n'est le plaisir. Le plaisir des mots, le plaisir de penser, le plaisir d'écrire, le plaisir de vous écrire, le plaisir d'oser, le plaisir de se croire capable.

Le sujet était donc les résolutions. Ce que j'aime dans mes résolutions c'est que je ne me sens aucune obligation de les tenir. Nous devons être nombreux dans ce cas là. Mes résolutions sont intellectuelles, corporelles, sexuelles, morales, modestes, ambitieuses, contradictoires. Par exemple, j'ai décidé de ne plus utiliser les adjectifs. Plus explicite, j'ai décidé de ne plus être vulgaire tout en me promettant d'enculer Nadine Morano. Pourquoi elle, me demanderez-vous? C'est l'envie qu'elle suscite quand je la vois. Les contradictions ne sont parfois qu'apparentes. Quoi d'autre? J'enverrai balader ceux qui me les cassent. Cette résolution m'a été inspirée par ce titre de livre "A qui ferais-je de la peine si j'étais moi-même".

J'ai décidé de chaque jour me souvenir que je suis mortel. Le rythme quotidien est un peu tuant mais je suis fatigué de perdre autant de temps pour si peu et de donner si peu de temps à ceux que j'aime. A ce propos, je me demande si tous ceux que j'aime m'aiment. Même si l'amour est désintéressé, il y a des limites.
Quand on y réfléchit, qu'avons nous de plus beau, de plus épanouissant, de plus jouissif, de plus viscéral que de faire jouir celle ou celui que l'on aime. Oui je sais, c'est un peu...

Test "Etes-vous un sale con?"

Extrait du livre de Robert Sutton "Objectif Zéro-sale-con Petit guide de survie face aux connards, tyrans, despostes, enflures, harceleurs, trous du cul et autres personnes nuisibles qui sévissent au travail"



Ce que vous pensez vraiment des gens



__1. Vous êtes entouré d’idiots incompétents, et vous ne pouvez vous empêcher de leur faire savoir cette triste vérité aussi souvent que possible.

__2. Vous étiez une personne très bien avant de commencer à travailler avec ce ramassis de crétins.

__3. Vous ne faites pas confiance aux personnes qui vous entourent, et ils ne vous font pas confiance.

__4. Vos collègues sont forcément des rivaux.


__5. Vous pensez que la seule façon d’arriver au top, c’est de pousser les autres hors du chemin.

__6. Vous jouissez en secret devant la souffrance des autres.

__7. Vous êtes souvent jaloux de vos collègues et trouvez très difficile d’être content lorsqu’ils réussissent quelque chose.

__8. Vous avez une petite liste d’amis proches, et une longue liste d’ennemis. Vous êtes aussi fier de l’une que de l’autre.


Votre comportement face aux autres


__9. Parfois, vous ne pouvez vous retenir d’exprimer votre mépris aux idiots qui travaillent avec vous.

__10. Vous trouvez normal de glapir et d’insulter certains crétins dans votre entreprise… sans cela, ils sont incapables de faire quoi que ce soit.

__11. Vous prenez sur vous tout le bénéfice des succès de vos collaborateurs. Et pourquoi pas ? De toute façon, ils ne seraient rien sans vous.

__12. Vous adorez faire en réunion des petits commentaires inutiles, qui n’ont pas d’autre but que d’humilier ou déstabiliser la personne en face de vous.

__13. Vous êtes très bon pour mettre en évidence les erreurs des autres.


__14. Vous, vous ne faites jamais d’erreur. Quand quelque chose ne marche pas bien, vous trouvez toujours un crétin à engueuler.

__15. Vous interrompez systématiquement les gens. Ce que vous avez à dire est plus important.

__16. Vous léchez en permanence les bottes de vos supérieurs, et vous attendez de vos subordonnés qu’ils fassent de même.

__17. Vos blagues et remarques caustiques peuvent parfois être un peu méchantes, mais il faut admettre qu’elles sont vraiment très drôles.

__18. Vous aimez vos collaborateurs les plus proches et ils vous aiment, mais vous êtes en état de guerre permanent avec le reste de l’entreprise. Vous traitez tous les autres comme des merdes car s’ils ne font pas partie de vos amis, c’est qu’ils font partie de vos ennemis.


Le comportement des autres face à vous


__19. Lorsqu’ils vous parlent, les gens semblent essayer d’éviter votre regard, et ils deviennent souvent nerveux.

__20. Vous avez l’impression que les gens font très attention à ce qu’ils disent devant vous.

__21. Vous recevez fréquemment des réponses désagréables à vos e-mails, et cela dégénère la plupart du temps en conflit atomique avec ces connards.

__22. Les gens paraissent souvent hésiter à vous divulguer des informations personnelles.

__23. Quand vous apparaissez dans une assemblée joyeuse, les rires s’interrompent immédiatement.

__24. Lorsque vous arrivez quelque part, il se trouve systématiquement quelqu’un pour annoncer qu’il doit partir.

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Maintenant, comptez toutes les fois où vous avez répondu « vrai ». Ce test n’a pas été encore totalement validé scientifiquement, mais à mon avis :

0/5 réponses positives : Vous ne devez pas être un sale con certifié. Mais peut-être que vous ne vous connaissez pas vous-même.

6/15 réponses positives : Attention, vous êtes à la limite du sale con certifié. Le moment est sans doute venu de changer de comportement avant que la situation n’empire.

Plus de 16 réponses positives : Vous semblez être un vrai sale con certifié. Vous avez besoin d’aide. Mais vous serez aimable de ne pas me demander mon aide, je préfère ne pas avoir affaire à vous.