dimanche 9 octobre 2016

Un matin au cinéma

Après la consternante et paresseuse daube "Eight days a week", je me suis dit que nous ne pouvions pas en rester là, ne serait-ce que par respect pour le cinéma et la musique. Clin d’œil kaléidoscopique, c'est à quatre, dans le doux vent du petit matin, que nous nous sommes retrouvés dans le hall de l'Omnia. Un groupe de 4 composé de trois musiciens. Après quelques moqueries à destination d'un handicapé temporaire, nous nous sommes engouffrés dans le couloir qui menait à la salle. Après un court-métrage, oui oui vous avez bien lu, un court-métrage, nous nous sommes laissés porter par la voix et l'histoire de Padovani. Sans effet de manche ni melon, le corse nous a raconté une partie de sa vie. Et comme toujours, quand il s'agit des années fin 70 début 80, je me demande pourquoi comme un naze je suis resté de ce côté-ci de la Manche. L'idée d'aller de l'autre côté ne m'a même pas traversé.
De club en club, de concert en concert, nous traversons Londres. A géométrie variable, les groupes se font, sont à deux doigts de se défaire et avec un accord do-ré font fortune. La musique, les musiciens, les groupes voyagent et nous font voyager non sans éveiller la nostalgie, cette sensation que décidément ils étaient sacrément vivants.
Allez-y.

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