samedi 22 octobre 2016

Un soir au concert (2ème partie)

Après m'être assuré que Deaf in stéréo avait bien terminé, je suis allé boire une bière. Je n'aime pas boire une bière pendant un concert. Ça encombre et il suffit que l'on gigote pour s'en mettre partout. En d'autres circonstances, s'en mettre partout peut donner envie mais pas là.
Je retourne dans la salle et là sur la scène The see no evils. J'avoue que je les avais écoutés pour la première fois 24 heures plus tôt. Et chacun sait qu'il y a parfois loin de la galette aux planches. Avant les premières notes, je les regarde. Jeunes. Un guitariste et un batteur bien coiffés. Un bassiste, version blonde et vivante de Joey Ramone. Un chanteur qui serait un mixte entre Jimmy Somerville et Phil Collins. Je sais, jamais le physique.
Sans coup férir, ça ma plu. Un groupe sorti de l'ombre du garage. Du carré aux angles arrondis. J'adore ces groupes sans leader qui s'en donnent à cœur joie (expression un peu surannée). Un chanteur à la voix puissante qui cimente le tout sans la ramener. Un bassiste un peu sur son quant-à-soi avec un son un peu en retrait. Trouvant que souvent la basse écrase tout, je ne vais pas me plaindre. Un guitariste qui n'a rien d'un hero mais dont je m'accorde à dire que son set était dépourvu de superflu. Un batteur qui lui, il est vrai, tape, frappe, déboule, vibre plus vite que son onde. Tout ça pour dire que The see no evils ne regarde pas à la dépense avec prestation vrombissante non dénuée de mélodie. J'ai cherché à qui ils pourraient me faire penser et faute de culture, j'ai laissé tombé. De toute façon, The see no evils se suffit à lui-même.
Me restait plus qu'à aller retrouver Anthony Trollope.

Aux organisateurs et mentor je dis merci pour tout et pour le reste. 

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