lundi 21 novembre 2016

Un soir au concert (2ème partie)

Donc, après avoir bu une bière, encore merci Sam, qui en fait était la deuxième, je suis retourné dans la salle. La deuxième, car à mon corps défendant (tout un programme) j'avais commencé par une Gueuse Mort subite. C'est pas bon. Je l'ai refilée à l'un des boissansoifs présents.
Face à moi Grapes. Leur concert du jour allait s'ajouter à la palanquée d'autres de leurs concerts auxquels j'avais eu le plaisir d'assister. L'intérêt et pourquoi pas l'excitation (avec toute la maîtrise corporelle dont je suis capable) que fait naître la perspective d'une prestation de Grapes fait resurgir ce célèbre vers "ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre". Premiers accords et l'on se dit mais ça je connais. Et puis, subtilité du doigté, feeling du soir, des nuances jusqu'ici inconnues me parviennent jusqu'aux pavillons, surtout un. Et puis (j'écris souvent "et puis") les titres s'enchaînent pour libérer la créativité  (oui, je sais...) ponctués de traits d'humour. Malgré le plaisir ressenti, et comme avait coutume de me le dire une amie toujours insatisfaite, ce fut trop court. Trop court pour se lâcher, trop court pour envoyer, trop court pour renter dedans.
Mais arrêtons de nous plaindre, surtout moi. Avec Grapes je retrouve l'art de la mélodie, les voix comme un coulis de miel poivré sur des morceaux moelleux. Bien qu'ils n'appliquent aucune recette, Grapes se laisse déguster. Un quatre étoiles.
Après le calme de Rouen, ils allaient vivre la tempête du Havre.

Pour des raisons techniques indépendantes de ma volonté, je n'ai pu écouter le troisième groupe.

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