mardi 14 février 2017

Un soir au cinéma.


Je l'avoue d'entrée, mon choix a été guidé par la bande-annonce. Je sais, j'avais dit que plus jamais et j'ai replongé. Mais je ne désespère pas d'être un jour sevré car comme le disait Churchill "Essayer encore, c'est vaincre". Dans le cas présent, la bande-annonce de Moonlight n'a pas été le seul critère ayant concouru à l'édification de mon choix. Le thème a retenu toute mon attention. Un adolescent découvre son homosexualité. Pour ce qui me concerne, je ne me souviens plus quand j'ai découvert mon hétérosexualité. D'ailleurs, je ne suis pas sûr que j'en ferais un film. Quoi qu'il en soit, l'adolescence et l'homosexualité, pris séparément ou pas, depuis longtemps suscitent mon intérêt.
Pour en venir à l’essentiel, mais comme le disait Staline « Qu’avons-nous à faire de l’essentiel ? », ce film décrit la difficulté à être soi-même, à vivre sa vie qui ne peut être une éternelle souffrance, un renoncement constant. Etre heureux est à portée de mains, à portée de lèvres, à portée du cœur. L’amour n’a pas d’à priori. Il s’émancipe des conventions. Il faut oser s’en approcher, y plonger et se laisser emporter. C’est du moins ce que dit le film et beaucoup d’autres choses. Pour les découvrir, je vous invite à aller le voir, car comme le disait Kim Il-Sung « Demain est radieux mais incertain ».

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