jeudi 9 février 2017

Un soir au concert

Hier soir, guillerets et volubiles, confortablement installés dans une limousine en provenance de Roumanie équipée d’un GPS d’origine hongroise, nous avons pris la route du Havre. Sans l’aide du GPS qui nous indiquait l’itinéraire pour rallier Sophia et malgré des avis divergents concernant l’itinéraire à suivre, nous avons fini par nous garer à proximité du fort où, dans la salle du Tétris allait se produire Martha Ren and the Groovelvets. Après quelques bières et autre vin blanc aux vertus amincissantes, après quelques hésitations concernant l’opportunité d’engloutir un ersatz de hotdog et quelques échanges verbaux à caractère culturel avec des dieppois ramenés par la marée , nous sommes entrés dans la salle de concert copieusement garnie où se produisait en première partie un groupe autochtone à propos duquel je ne ferai aucun remarque, vous laissant juge (vidéo à venir). Après avoir subi la proximité corporelle de ceux qui étaient au fond et qui voulaient être devant et de ceux qui étaient devant et qui voulaient être au fond, autrement dit des casse-couilles, le concert a commencé. Faisant fi d’un suspense qui crée une insupportable incertitude, je ne vais par tergiverser pour vous informer que j’ai bien aimé. Pour derechef faire taire les rumeurs malveillantes, si j’avais pris place au bord de la scène, ce n'était pas pour être plus près de Martha mais pour pouvoir pleinement jouir du concert. A-t-il joui n'allez-vous pas manquer de vous demander. Pour tout vous dire, ce fut agréable. Comme le faisait remarquer un natif de Braga, il ne faisait aucun doute que ce groupe prenait plaisir à être ensemble et sur scène. Une chanteuse à la voix puissante et au déhanché mélodieux. Un batteur inventif sans pour autant être envahissant. Des cuivres comme je les aime, dans le balancement du souffle. Il y avait un guitariste mais je doute que sa guitare fut branchée. Je ne rentrerai pas dans l'analyse fine du style mais comme me le faisait remarquer un natif de Darnétal, il y a Amy Winehouse et les autres. Martha fait partie des autres sans pour autant démériter. Je n'ai pas regretté mon voyage au Havre, surtout en si bonne compagnie, compagnie à la culture qui force mon admiration et m'impose une modestie reconnaissante.    













     

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