Ce matin, encore éparpillé au quatre coins du lit, flottant dans une
conscience incertaine, alors que la nuit avait depuis longtemps rejoint
ses pénates, les premiers sons de la radio me confirmèrent que j'étais
toujours en vie. Je ne sais pourquoi, mon esprit, évoluant dans la
mélasse des sédiments vespéraux, me retranscrit les propos d'un
matinalier prompt à l'introspection : quelles idées pour reconstruire la
gauche? Malgré tous mes efforts, je n'ai pas été foutu d'apporter ma
pierre à l'édifice.
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